Engagement

Parce que l’engagement politique est le seul moyen de peser sur le destin commun, le 15 mars prochain je présenterai à vos suffrages une équipe rassemblant des sensibilités politiques larges et de nombreuses personnalités de la société civile. L’enthousiasme des plus jeunes côtoiera l’expérience des seniors ayant tous en commun le sens des responsabilités et de l’engagement au service des autres.

Ne sortant ni du «sérail» politique ou économique, c’est mon histoire personnelle et familiale qui m’a construite.

Avec deux grands pères mineurs dans les mines de fer de Lorraine, des parents instituteurs, on peut dire que j’ai bénéficié à 100% de l’ascenseur social. Sans oublier mon arrière grand père arrivé de Pologne à l’âge de 15 ans, caché dans un train, à la fin du XIX siècle, déjà attiré par le travail dans les mines.

Rien ne tombe tout cuit, tout se mérite.

A différents niveaux, j’ai dû faire mes preuves, par la réussite des examens et concours, par la rapidité à acquérir des connaissances et des compétences. Catapultée à l’Assemblée Nationale en 2004, il a fallu se mettre à la page en quinze jours.

En 15 mois de présence parlementaire: un rapport sur l’Enseignement Supérieur, deux missions, l’une sur les «Savoirs enseignés à l’Ecole» et l’autre sur «les risques potentiels des OGM». Le classement à la deuxième place sur le podium des députés lorrains, l’amendement de la loi du 8 février 2005 qui donne à chaque enfant frappé d’un handicap l’accès de droit à son établissement scolaire de secteur, et le passage aux forceps, en commission des affaires sociales, de la mission d’information sur les risques liés à l’amiante.

Mon engagement ne date pas d’hier, il se pose toujours comme une évidence. Agir plutôt que subir.

Une fois élus, notre fil rouge sera l’adaptation harmonieuse du développement au respect de l’environnement et de la biodiversité. Les causes qui nous tiennent à cœur sont, naturellement l’Éducation, la protection des plus fragiles et la laïcité. Malzéville est un écosystème comme un autre où chacun à sa place et participe au bien commun. Notre ville peut être un exemple dans la prise de conscience des enjeux environnementaux.

Il ne s’agit pas de faire des choix et de les assumer, mais aussi de les partager.

C’est toujours un plaisir d’aller vers les gens et de leur proposer un avenir différent, de leur faire prendre conscience qu’il n’y a pas de fatalité, que leur avis compte, et qu’ils comptent tous. Ma plus grande crainte est la fracturation de la société en catégories qui estiment que leurs intérêts s’opposent à tel point que leurs destins sont incompatibles. C’est ce qui fait le lit des extrêmes et de la violence, que nous rejetons sous toutes ses formes, elle n’a aucun fondement en démocratie.

A très bientôt à votre rencontre.